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Frédéric Kirschleger

Frédéric Kirschleger (1804 - 1869)

Né en 1804 à Munster, Haut-Rhin, Frédéric Kirschleger, a été en apprentissage 3 ans (1820-1823) chez le pharmacien Suffert, à Ribeauvillé. Il a ensuite travaillé sous la direction de Chrétien Nestler, pharmacien en chef des hospices civils de Strasbourg, professeur de botanique à la faculté de Médecine de Strasbourg et directeur du Jardin botanique.

En 1827, Kirschleger étudia la médecine à Paris et soutint sa thèse de docteur en médecine début 1829) Essai sur les eaux minérales des Vosges. Puis, il rentra dans sa ville natale, pour y exercer la médecine. En 1834, il fut nommé professeur de l'Ecole de pharmacie de Strasbourg, et conserva cette chaire jusqu'à sa mort en 1869. 

Le premier travail botanique de Kirschleger a été une énumération des plantes d'Alsace, publiée dans la Statistique par la Société industrielle de Mulhouse. Peu de temps après, en 1836, il publiait un Prodrome de la Flore d'Alsace.

Profitant des renseignements qu'il avait recueillis dans ses nombreuses excursions, il commença en 1852, la publication de sa Flore d'Alsace et des contrées limitrophes, dont le second volume parut en 1857. Un troisième volume, comprenant la géographie botanique des régions rhénano-vosgiennes, le Guide du botaniste dans ces mêmes régions, un dictionnaire de botanique, et enfin, des additions nombreuses à la Flore d'Alsace, parut en 1862.

Kirschleger fut le fondateur de l'Association philomathique d'Alsace et de Lorraine. De 1863 à 1868,il fit paraître neuf fascicules des Annales de la Société philomathique vogéso-rhénane.

Citation de Henri Jean Maresquelle (1898-1977) (professeur de botanique, directeur de l’institut de botanique, et doyen de la faculté des sciences de la vie de l’université de Strasbourg (1938-1959) à propos de Frédéric Kirschleger : 

« Trois éléments se présentent unis dans l’esprit de Kirschleger, et le demeureront par la suite chez ses successeurs, créant, par-là même, le style et le dynamisme de la Philomathique : un esprit ouvert à toute connaissance, un amour passionné du terroir alsacien, une intuition profonde de la nature, saisie elle-même à travers le paysage et la végétation. »

 

Référence : Bachoffner Pierre. Le centenaire de la mort de F. Kirschleger (1804-1869), professeur de botanique à l'École de pharmacie de Strasbourg. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 57ᵉ année, n°203, 1969. pp. 493-496.
http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1969_num_57_203_7939

Kirschleger et la nomenclature botanique